Tours 30 Mai 2009

Nos vies quotidiennes sont une foule de compromis en tous genres, avec lesquelles nous nous accordons tant bien que mal. 

Loin des luttes de dominance, le projet LIBERATOR apparaît suite à un désir légitime de ne point faire de compromis avec nos idées. Pour cela, il fallait en avoir, les écrire et les exprimer. Les idées ne meurent pas avec les hommes, elles les traversent et les dépassent depuis toujours. LIBERATOR est une prise de position, et le changement du point d’optique terrifie parfois le regard. Terrifions-le donc!

Les idées sont des idées lorsqu'elles sont diffusées, discutées, approuvées, attaquées et contestées. Pour cela il fallait trouver des espaces, les concerts ne sont qu’un moyen et les salles pas toujours accessibles, la place publique devient alors une nécessité.
Or on a chassé le peuple des rues et des places. Se sont des lieux où l’on ne peut plus converser et discuter à loisir, où le sentiment public ne peut plus se former. Nous avons fini par devenir louche d’être assis sur un banc lorsque celui-ci existe encore, à surveiller ce qui se passe sur les places, à nous surveiller.
Ce que les couloirs sont à un parlement, les rues le sont au parlement du peuple ; et ce que la salle des séances est au parlement, la place publique l’est au parlement du peuple. 

Quand elle ne peut dominer, la politique exploite les événements au moyen des médias c'est la fabrique du consentement durable. Pouvoir payer sa pensée c'est en être maître comme la force.

Ce n’est point la séduction qui nous sied que la lutte contre l’ignorance!




- Si le Trésor a de l’importance alors la vie humaine n’en a pas -



Nantes, Place Commerce 21/04/2007